Murato, l’église Saint-Michel. Isolé à 475 mètres d’altitude, cet édifice roman de style pisan est daté du XIIème siècle (vers 1140).
La légende veut qu’il ait été bâti par des anges en une nuit : Elle était stratégiquement située pour servir de point de rassemblement pour les populations environnantes isolées.
Le charme de Saint Michel tient autant à sa grâce et à son équilibre qu’au choix de son implantation sur un site enchanteur (Le site de Lourinion est signalé sur la carte de la Corse dessinée par le cartographe et astrologue grec d’Alexandrie Ptolémée, vers 150.).
En 1839, Mérimée évoquait Saint-Michel (San Michele di Muratu) comme « la plus élégante et la plus jolie église qu’il ait vu en Corse ».
Mais ce qui frappe d’emblée dans cette édifice religieux, c’est sa polychromie : la serpentine (ou chloritite) de la rivière du Bevincu se détache avantageusement sur la pierre calcaire de Saint-Florent.
Cette église romane jouit en outre d’une ornementation extérieure foisonnante : Chapitaux gravés, modillons sculptés, minutieux travail d’encadrement des fenêtres meurtrières. (texte issu du site Paese di Muratu)
L’église Saint-Michel de Murato sur GoogleMaps
Le village de Murato.
Artisanat et produits locaux à Murato.
Cet édifice, de plan allongé, est formé d’une nef unique couverte d’une charpente en bois apparente, prolongée par une abside semi-circulaire voûtée en cul-de-four.
L’ensemble est couvert d’une toiture de lauzes vertes. Ses dalles de schiste et de granit polychromes sont juxtaposées selon une alternance d’assises régulières principalement vertes et blanches.
Les arcatures aveugles ornant la façade occidentale reposent sur des consoles sculptées en haut-relief figurant des quadrupèdes.
L’un des motifs, situé à l’extrémité sud de la façade, représente un personnage muni d’un bâton, l’extrémité de la façade ouest étant ornée d’une statuette figurant un personnage vêtu d’une robe longue. (texte issu du site La Collectivité de Corse)